Orange cherche à séduire davantage SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile pour booster la faible occupation de ses pylônes

Orange cherche à séduire davantage SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile pour booster la faible occupation de ses pylônes

Totem, la filiale dédiée à la gestion de sites mobiles d’Orange ambitionne toujours d’en accroître la rentabilité même si tout ne va pas aussi vite que prévu.  L’opérateur historique mise aujourd’hui sur l’innovation numérique pour convaincre ses rivaux de mieux exploiter son patrimoine d’infrastructures.

Quatre an après sa création, Totem gère plus de 26 000 pylônes et toits-terrasses en France et en Espagne, dont 19 155 sur le territoire national. Mais si la rentabilité est au rendez-vous, la croissance du chiffre d’affaires stagne, autour de 700 millions d’euros. En France, ça coince au niveau du  taux d’occupation moyen par site, lequel est passé de 1,37 en 2022 à seulement 1,42 en 2024. Le nouvel objectif est clair : atteindre 1,5 d’ici un an, révèle La Tribune.

Pour y parvenir, la filiale d’Orange espère séduire davantage ses concurrents directs, notamment SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile. Un partenariat de longue durée a d’ailleurs été signé en 2022 avec Free, permettant à l’opérateur de Xavier Niel d’accéder à l’ensemble du parc de Totem dans l’Hexagone. Cet accord visait à renforcer la couverture mobile de l’ex-trublion par un accès facilité aux infrastructures d’Orange.

Afin de faciliter la mutualisation des sites et ainsi augmenter son taux d’occupation, Totem déploie des outils numériques innovants. Parmi eux, le recours à des « jumeaux numériques », à savoir des modélisations 3D réalisées en amont des aménagements qui ont objectif de diviser par trois le temps de préparation d’un site et par quatre le nombre de déplacements nécessaires. Près de 1 000 sites en France en sont déjà équipés. Pour les pylônes, l’analyse de charge à distance ou l’inspection par caméra embarquée se substitue désormais à certaines visites physiques. L’ambition pour Totem est ainsi de créer davantage de valeur autour de ses sites sans chercher à racheter massivement de nouveaux sites à l’heure où ses rivaux ont fait le choix de vendre les leurs.

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox